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Mon père est né à Marie-Galante, une petite île à côté de la Guadeloupe. Lorsque j’étais plus jeune, j'ai pris l'habitude de me rendre tous les deux ans à Saint-Martin et donc à Anguilla. Avec le temps et un nouveau regard, j’ai réalisé que certains lieux de Saint-Martin paraissaient oubliés et laissés de côté, comme ce port, dans le sud de l’île. Je me suis posée beaucoup de questions. Beaucoup de questions sans réponses, puisqu'en métropole, nous sommes très peu au courant de ce qui se passe vraiment et quotidiennement sur ces îles... Sauf pour un ouragan, une catastrophe naturelle ou sanitaire comme la chlordécone, les journaux français excluent trop souvent ces territoires de leur ligne éditoriale. Aujourd'hui, je voudrais réaliser un reportage sur une actualité qui les concerne : le Brexit.

Que faut-il savoir de leur situation actuelle et de leur futur ?

ABOUT ME

Journaliste, je suis une passionnée des vies dont on ne parle pas. Passionnée par les histoires d’un.e voisin.e, de mon facteur, de ma boulangère, de ceux qui « ont besoin de raconter ». Mais aussi par celles d’un.e habitant.e de l’autre bout du monde et par celles qui ne veulent ou ne peuvent pas être racontées.

Peu importe l’impact qu’aura le divorce de l’Union européenne avec le Royaume-Uni sur la relation entre ces deux îles : elles sont en elles-mêmes une mine d’or. Une source infinie de tranches de vie à raconter, à s’imaginer, à comprendre et dans lesquelles se plonger. Dans le contexte de la longue saga du Brexit, je voudrais illustrer la relation bien particulière qu’entretiennent depuis longtemps les îles d’Anguilla et Saint-Martin et leurs habitants.

Pour faire « court » j’ai envie de clôturer une formation en journalisme (spécialité enquête et récit) avec un projet qui me tient à cœur. Je voudrais lier journalisme et photographie pour rendre le sujet informatif, esthétique et immersif. Le travail final sera une revue. Elle sera à la croisée des chemins entre l'album photographique (sur les habitants d'Anguilla et Saint-Martin) et le livre qui raconte leur quotidien. Chaque chapitre sera consacré à une personne, un portrait. Essentiel, donc, de me rendre sur place pendant plusieurs semaines.

 

Une cagnotte a pour but de m’aider à financer ce projet : les trajets, le logement, le matériel, le bateau, l’impression des photos, la création du livres, etc. Depuis le deuxième étage de mon appartement bruxellois, il m’est impossible de prétendre raconter et illustrer la vie de gens situés à plus de 7500 km. Pouvoir passer 3 semaines sur place signifierait écouter, relater et capturer le plus d’histoires possibles - de comprendre et de partager.

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